11 febrero, 2013

La Criminalistique, une science mal comprise


Ils n'ont pas été peu nombreuses, les occasions dans lesquelles en révisant des livres et des manuels de criminalistique, j'ai trouvé une petite introduction, en général historique, par rapport au développement des sciences criminelles, et tout de suite, commence le texte à être envahi par une série de techniques et des méthodes criminalistiques. Certainement, cet ensemble d'opérations a une importance suprême, cependant ne représentent pas le substrat factuel qui motive le travail de l'enquêteur criminalistique.

Ces livres, en général, présentent des techniques de photographie,  de la dactyloscopie, des notions de médecine légale, de chimie légiste, etc.., mais ils ne nous illustrent jamais par rapport à l’enquête, de comment s'établit une scène du crime et l’identification des suspects dans la même.

En conséquence, si nous faisons attention à une perspective historique, d'une forme évidente, on a dévié le vrai sens de la science criminalistique, puisque des efforts académiques et intellectuels se sont concentrés dans parler des techniques accessoires de la criminalistique, mais rarement sa méthode s'explique. Des oeuvres comme celles du célèbre criminaliste français Edmon Locard, ou celle-là du criminaliste médical fameux chilien Luis Sandoval Smart, c'est un clair exemple de d'avance marqué. Ils illustrent d'une manière systématique les techniques criminalistiques, nous montrent des poils, du sang, des traces, mais ils n'expliquent pas le fondamental: comment on enquête un crime.

Néanmoins, nous ne voulons pas sembler injustes. Il est nécessaire dire que cette mal comprise se peut expliquer à cause du ancien éloignement des techniques scientifiques ou dans les époques passées, par la faut de connaissance de ceci des policiers. Cette situation nous la considérons surpassée, étant donné que les notions basiques de reçu d'évidences dans la scène du crime et d'autres matières similaires, se trouvent (à travers du cinéma, des séries de télévision, de littérature, etc..) déjà installées dans le "inconscient collectif".  

Or: qu'est-ce qui passe aujourd'hui? : entendons-nous que la criminalistique est une science?

La tendance générale nous amènerait à répondre avec un « oui ». Cependant, si dans l'éclaircissement d'un cas on n'occupe pas de trace, ni non plus fibres microscopiques ou de cheveux, ou une de celles-ci ces évidences fantastiques ou miraculeuses qui se sont mises d'une mode grâce aux séries télévisées comme CSI, la réponse semble affaiblir.

 Alors, qu'est-ce qui passe si un crime est résolu, avec la déclaration de deux témoins cohérents, plus la reconnaissance photographique de l'un de ceux-ci et la déclaration du suspect en confessant les faits?: cette recherche a-t-elle une validité? La science criminalistique s'est-elle appliquée dans la résolution du cas ?

La réponse ne pourrait être plus que le catégorique « oui ».
Dans l'exemple précédent, l'utilisation de la méthode criminalistique a primé dans la recherche et des techniques scientifiques dans le traitement des témoins et de l'imputé.

Mais : pourquoi est-il difficile de croire que c'est science ou qui est criminalistique pure ? Bien, la réponse peut être que nous comprenons mal le concept de science et nous croyons qu'elle est compose seulement de certains stéréotypes populaires.

L'un de ces stéréotypes, c'est que les scientifiques portent toujours une robe de chambre blanche et travaillent dans les laboratoires. Par cela, les scientifiques sont perçus comme les personnes qui travaillent en faisant des expériences dans des équipement compliquées, avec des propos fantastiques de transcendance mondiale. De cette manière, n'importe quelle personne qui travaille dans un laboratoire, peut être considéré un scientifique renommé, bien que cette personne soie peu imaginatif ou seulement elle accumule des données dans une forme routinière.

Le deuxième stéréotype des scientifiques, consiste en que ils sont intelligences, ils élaborent des théories complexes, en passant le temps enfermer, éloignés du monde et en se concentrant dans ses problèmes et théories élevées. Ainsi, nous lui donnons une reconnaissance, nouvellement, à ce type de scientifique et louons son travail, bien que parfois il manque d'un sens pratique.


Le troisième stéréotype, compare erronément la science avec l'ingénierie et la technologie: la construction de ponts, d'automobiles ou de missiles. Selon celui-ci, le travail du scientifique est seul optimiser des inventions et des machines.

Cet ensemble des notions du scientifique, limitent l'enquêteur criminel et l'éloignent de la conception scientifique que la criminalistique a dans son essence.

Par l'antérieur, c'est que nous devons comprendre, que la recherche criminelle est par soi même, dans la genèse du concept, une recherche scientifique; bien que les détectives ne marchent pas avec une robe de chambre blanche ou ils ne regardent pas, tout le jour, un microscope.

Alors: comment devons-nous entendre la science pour conclure que la criminalistique est une discipline scientifique ?

Il y a deux amples visions de la science: la statique et la dynamique. La statique, est celle qui semble influer sur la majorité des gens, et elle s’agit de comprendre la science comme une activité qui apporte une information au monde.

Par ailleurs, la vision dynamique de la science la considère fondamentalement comme une "activité". L'actuel état de la connaissance est important, mais seulement si elle constitue la base pour des théories futures et des recherches scientifiques. Ce phénomè reçoit le nom de vision heuristique de la science. Le mot heuristique signifie "qui sert à découvrir ou à révéler".

La criminalistique est-elle une science heuristique ?

C'est la recherche criminelle une manière objective, systématique et méthodique de découvrir ou de révéler un crime ?

La réponse semble évidente…



*Texto traducido por Claudia Contreras Balboa


Enquêteuse policière spécialisée dans le délit d'homicide

 Officier de la Police Judiciaire du Chili

 Étudiante de Traduction et Interprète en Français